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Accéder au siteA l’occasion d’une proposition de résolution présentée le 21/02/2022 par 5 députés visant l’interdiction de la pêche au vif, pilotée en coulisse par la minorité animaliste anti-pêche, une petite explication des enjeux s’impose.
« Le but de la campagne doit être de changer la société, le système social dans lequel vivent les gens, et non leurs opinions personnelles. » Martin Balluch, 2008.
Voici l’exemple qui illustre la consigne précédente, que chacun appréciera pour ses vertus écologiques et démocratiques :
« Supposons que nous voulions gagner du terrain sur une zone côtière où la mer est peu profonde afin de créer de nouvelles zones habitables. S'efforcer de changer la façon de penser de gens, c'est comme vouloir faire reculer la mer en la vidant à la petite cuiller. Vous pouvez enlever quelques gouttes, mais cela ne change rien au paysage d'ensemble. Il n'y aura jamais assez de gens retirant de l'eau avec une cuiller pour assécher des terres. Un changement de système consiste par exemple à utiliser des engins pour construire une digue. Ainsi, l'eau qui se trouve sur l'espace visé est isolée du reste de la mer. Le système a changé. Il n'est plus nécessaire de retirer l'eau, il suffit de laisser faire la nature. Jusqu'à ce que l'eau se soit évaporée et que l'on puisse utiliser les terres. La modification du système n'a pas retiré une seule goutte d'eau, et pourtant elle a permis un changement durable de l'ensemble. »
Traduction : on ne peut pas convaincre les gens d’abandonner la pêche ou une technique de pêche, cela demanderait beaucoup trop d’effort pour un résultat incertain. Il faut donc passer en force mais avec tact, en modifiant les lois (arrêtés municipaux, préfectoraux, Code de l’Environnement), forger un nouveau cadre auquel la population de pêcheurs devra se conformer ; elle finira par s’y habituer. Et continuer ainsi, digue après digue, à assécher les terres… et faire disparaître la pêche par une succession de réformes restrictives, à petits pas bien dosés.
Commentaire animaliste typique extrait des campagnes contre la pêche au vif menées en 2019 :
Nos pêcheurs anciens ou invalides qui peinent à se déplacer au bord de l’eau, qui pour certains éprouvent des difficultés à lancer une ligne devant eux, devraient-ils pour autant être condamnés à lancer des leurres toute une journée ?...
Nos enquêtes les plus récentes (2020) nous indiquent que près de la moitié de nos pêcheurs réguliers (cartes annuelles) pratiquent de manière plus ou moins fréquente la pêche au vif. Le développement récent de la pêche du silure auprès de public relativement jeune n’est pas étranger à ce regain d’intérêt pour nos bons vieux vifs. Devrions-nous renoncer à une pratique efficace et populaire pour des raisons purement idéologiques ?
Enfin, la course au désarmement des hameçons, utile dans des cas particuliers de sites à très forte pression de pêche et avec une gestion basée entièrement sur la remise à l’eau, est très souvent dans les autres cas une fuite en avant vers une culpabilisation inutile du pêcheur, données scientifiques à l’appui. Qui plus est, cela joue parfaitement le jeu de la stratégie des petits pas appliquée par les animalistes, pour qui « La pédagogie ne sert strictement à rien...l’assertion culpabilisante est la meilleure technique. ».
Si le vif est interdit pour une raison d’ordre moral, alors la pêche de loisir dans son ensemble pourra l’être également : il s’agit dans les deux cas d’hameçonner des poissons. C’est bien le pilier de notre activité qui est ciblé : derrière l’apparence d’une campagne anodine contre une simple technique qu’ils déclarent barbare et désuète, se cache une offensive dangereuse et très stratégique.
Mettons de côté les querelles futiles, opposons-leur nos valeurs de solidarité, de tolérance et de respect des différences face à leur intolérance viscérale : vif, no kill, ardillons, toutes les pêches ont leur raison d’être, toutes méritent d’être défendues, comme ils ont le droit d’être végans ; et surtout ne cédons pas de terrain.